LYRICS-G PLUS QUE DE LA MUSIQUE...UNE HISTOIRE

samedi 7 mars 2015

Mémo #007

La chanson était prête et nous avions déjà l’instrumental, il nous fallait maintenant trouver un studio d’enregistrement. Nous étions nouveaux dans le domaine de la musique nous n’en connaissions donc aucun, par chance, Sidizi lui en connaissait un. Il m’a donc conduit dans le studio d’enregistrement en question histoire de connaitre le coin et de prendre rendez-vous pour notre enregistrement. Il s’agissait du studio d’enregistrement STYLE UNIK situé à Angré non loin du terminus 81-82, il y’avait plusieurs arrangeurs dans le studio mais celui à qui nous nous adressions s’appelait Mike Biram. Le studio était plutôt cool et je fus impressionné par le matériel et surtout par la cabine d’enregistrement. C’était le genre de chose que j’étais sensé voir à la télévision mais pas en vrai.
            Nous avions donc pris rendez-vous pour le weekend prochain, avec l’accord que Sidizi ferait le refrain de la chanson. Ca y est, tout était en place pour l’enregistrement de notre première chanson. Il nous fallait maintenant attendre une semaine avant de nous retrouver au studio, une semaine d’impatience, une semaine d’excitation, une semaine d’insouciance, une semaine à rêver au micro qui se trouve dans la cabine d’enregistrement. C’était surement la semaine la plus longue de notre vie, il y’avait une sorte de suspense insupportable sur notre propre histoire. On se posait un tas de question, l’arrangeur nous trouvera t-il sans talent ? La chanson en vaut-elle la peine ? Notre groupe avait-il un avenir ? Que ressentirions-nous pendant l’enregistrement ? Du plaisir ? De la peur ? Du dégout ? De l’intensité ? Ou tout simplement rien ? Bref les questions abondaient dans nos petits cerveaux de lycéens jusqu'à l’arrivée du jour J.
            Nous avions rendez-vous le samedi à 10heures et moi j’étais sur pieds à 5h depuis le vendredi. La vérité c’est que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit du vendredi au samedi tellement j’étais excité. Dur de dormir tranquille quand on a le cœur qui bat à la chamade, quand on ressent chaque pulsion de notre vie chaque seconde que l’on respire. Nous nous retrouvâmes tous avec Sidizi au terminus  81-82 à 9h30, et nous nous rendîmes au studio d’enregistrement. Une fois arrivée les présentations furent faites entre Mike Biram et Dwiiz dhanilfa avec Myster J.I.
            Les choses sérieuses allaient maintenant commencer, Mike Biram m’invitait à rentrer dans la cabine d’enregistrement, pour enregistrer ma partie sur le premier couplet. J’allais être le premier d’entre nous à passer à la casserole, le cobaye comme on le dit. Une fois dans la cabine je fus remplie de trac, c’était la merde dans ma tête et mon cœur qui n’arrêtait pas de battre de manière frénétique à un rythme endiablé, tout d’un coup je me sentais respirer comme Usain Bolt après avoir battu le record du 100 mètres homme aux jeux olympiques. Mon esprit adorait être dans cette pièce face au micro mais mon corps me disait de fuir, de me barrer de cet endroit. Puis tout à coup Mike Biram mit l’instrumental dans le casque que je portais et là tout à changé en moi, ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie, je m’apprêtais à changer l’histoire…

BLACKY BAD BOY

BLACK TIGER

mardi 17 février 2015

Mémo #006

            BOY’S BAND 4, ce nom sonnait bien et il était le nôtre désormais. Pourtant on ressentait toujours un manque, une insatisfaction un sentiment de non-appartenance à ce nom. Que répondrions-nous à tous ceux qui nous demanderaient POURQUOI BOY’S BAND 4. Eh bien rien de particulier il nous fallait changer de nom, il nous fallait un nom qui nous définirait plus, qui nous identifierait nous et notre musique à l’instant même où il est prononcé.
            C’était décider nous allions changer le nom du groupe avant même qu’il soit connu de tous, on organisait donc une autre séance de travail, dans l’optique de nous trouver un autre nom, cette fois l’inspiration était au rendez-vous, il nous a fallut moins d’une heure pour nous trouver un nom qui conviendrait le mieux à nous aspirations. Nous décidâmes de nous faire appeler LYRICS DU GHETTO, ce nom définissait plus ceux à quoi nous aspirions.
            LYRICS qui signifie paroles les plus profondes qui sont à l’intérieur de nous et de surcroit des paroles chantées. Et ghetto pour signifier le groupe, comme pour dire que nous ne serions jamais seuls. Ceux nouveau nom nous correspondait plus que l’ancien. Ça y est, nous étions un groupe avec des membres et un nom, on commençait les répétitions car un groupe de musique a besoin de chansons pour montrer aux gens son talent.
            C’est ainsi qu’on décida de travailler sur notre première chanson et ensuite d’aller l’enregistrer. On restait au lycée tous les jours après les cours pour travailler les paroles de la chanson, on était tous en parfaite symbiose il y’avait une part de chaque membre du groupe dans chaque couplet. A l’époque nous étions en classe de 1ère, nous n’avions donc aucun examen a passer, alors ça ne nous dérangeait pas de rester jusqu'à 19h voir 20h au Lycée alors que nous habitions loin de celui-ci. Mais bon quand la passion est au rendez-vous la loi du temps n’a plus aucune importance, nous pouvions donc travailler notre chanson sans voir le temps passer. C’était magnifique de voir trois esprits collaborer pour un même projet aller vers une même ambition. Nous faisions tous des sacrifices tout en faisant en sorte que notre moyenne en classe ne baisse pas, c’était ça notre challenge, bien trop de musiciens arrêtent trop tôt l’école et il ne fallait absolument pas que ce soit notre cas et ça ce sera une de nos spécificité. Comme le dit la devise de notre Lycée, celle des Caïmans : « CHERCHE TROUVE ET JAMAIS N’ABANDONNE » jamais nous n’abandonnerons.
            Après de longues heures de travail acharné sur notre chanson, nous l’avions enfin terminée, et nous étions prêt à aller l’enregistrer, nous l’appellerons : MOON CLUB SHOW... 


BLACKY BAD BOY

BLACK TIGER

lundi 2 février 2015

Mémo #005

            Le groupe commençait à prendre forme, mon rêve commençait à prendre forme, je n’étais plus seul et je me sentais beaucoup plus fort. Je me disais intérieurement « Si j’arrive à attirer deux personnes vers un même objectifs, une même vision, c’est la preuve que dans le fond cette vision en vaut la peine ».
            J’avais en ce moment en moi un grand sentiment de puissance accompagné de mes deux soleils, j’avais plus d’assurance. Ne dit-on pas qu’a plusieurs la fête est plus belle ? Nous étions décidés à animer encore plus fort cette fête, la fête de la musique au rythme de nos cœurs, au rythme de notre groupe. Je nous voyais sur la scène entrain de faire notre show, avec un public qui s’était déplacé juste pour nous, c’était magique, ce n’était que mon imagination mais mon corps tout entier voulait en faire une réalité. C’était une pulsion plus forte que moi j’avais besoin de la scène et je m’étais trouvé deux compagnons de scène, les meilleurs qui soient sur le marché. Les choses commençaient bien jusqu’au moment ou je me rendis compte dans mes rêveries que notre groupe n’avait pas de nom, comment les gens nous appelleraient ? Un groupe à besoin d’un nom, il faut qu’on nous identifie, il faut qu’on nous distingue des autres, un groupe sans nom, ça n’a jamais existé et nous ne serions surement pas le premier groupe à le faire sinon on nous appellera les « sans nom ».
            Tout phénomène destiné à marquer l’histoire du monde se doit de porter un nom, même les catastrophes naturelles en ont un à l’exemple de l’ouragan KATRINA. Notre groupe est bien plus puissant qu’une catastrophe naturelle, il nous faut donc un nom et pas n’importe lequel, un nom qui a de la classe qui sonne bien et qui reste dans les mémoires. J’organisais donc une réunion après nos cours pour qu’on se trouve un nom de groupe et chacun devait se trouver un nom de scène, un nom d’artiste qui annoncerait ses capacités et ses objectifs.
            La réunion fut longue, contrairement à ce qu’on croyait ce n’est pas du tout facile de se trouver un nom pour le groupe, l’inspiration n’était pas au rendez-vous, on n’avait pas vraiment d’intrigue pas de coups de cœur et pourtant on avait marqué sur le tableau environ 50 noms potentiels aucun de ses noms ne paraissaient être le bon, il était déjà 19h et nous étions sur le point d’abandonner quand un nom retenti dans nos esprits, il n’était pas mal et bien mieux que tous ce qu’on avait marqué au tableau, c’était : BOY’S BAND 4 prononcé en anglais. Ce nom sonnait bien et à l’époque on ne s’était pas demandé s’il nous correspondait vraiment il était juste fun et ça c’était cool !
            Les différents noms de scène que nous avions choisi étaient les suivants :
-         CALIBRE 9 pour moi car je voulais être l’arme qui abattrait chaque concurrent.
-         DENIL KING pour Daniel car il voulait être le roi du micro et de la musique
-         KAPICHE ESPION U2 pour Jules en référence a son nom de famille Kapet et Espion u2 pour montrer le mystère de sa personnalité…

BOY'S BAND 4
BLACKY BAD BOY

BLACK TIGER

vendredi 23 janvier 2015

Mémo #004 Inside Myster J.I.

Eéh oui l'aventure musicale, si riche et passionnante qu'elle m'enchante chaque jour. Lorsque j’étais en classe de 5ieme, je commençais à avoir l'oreille musicale et surtout un faible pour le style hip hop en écoutant les chansons de 2pac, 50cent et miss Eliot.
Quelques années plus tard j'obtiens le BEPC et je suis orienté au lycée classique d'Abidjan; c'est là que tout basculera dans ma carrière musicale. Mes parents m'emmènent vivre à Cocody chez mon oncle afin de réduire le trajet puisque nous étions à Port Bouët. Dans ma nouvelle école le mouvement hip hop battait son plein, aussi il y avait de nombreux rappeurs (MC). Cela me plaisait beaucoup et je voulais les ressembler, les imiter et surtout les surpasser. Un an après je suis en classe de 1ère, dans cette même classe je fait la rencontre d'un élève aussi passionné par le rap. Ce dernier était tout temps en train de parler de hip hop, des rappeurs français et bien d'autres news...
Un jour, en pleine pause déjeuner, j'entendis un instrumental hip hop retentir dans la salle de classe; c'était ce fameux élève qui le jouait plus encore, il incitait certains élèves à rapper sur le rythme cadencé. Ce jour la je fus tellement heureux de l'entendre, malheureusement j'étais incapable d'y poser ma voix, ni des paroles. Dès ce moment je me suis mis mystérieusement à travailler, bosser pour sortir du lourd c'est à dire un rap très apprécié, différent.
Un vendredi soir, juste après les cours, une partie de freestyle était lancé par mon ami rappeur, (Cet ami passionné dont je parle se nomme N’Drin Molly L. Serge Patrick, son blaze Blacky Bad Boy ou Black Tiger); ainsi Black Tiger invita les rappeurs de la classe à tester leurs capacités sur un instrumental 'crazy'. J'avais peur de me lancer mais après avoir écouté deux rappeurs, je trouvais que je pouvais faire mieux, alors je me suis jeter à fond sur l'instru. Tout d'un coup, tous me prêtait attention, même ceux qui étaient préoccupés à faire leurs exercices tellement je dégageais de l'énergie et une performance hors norme. Du coup, Black Tiger mit un autre instrumental que j’abordai avec aisance, puis il enchaîna les instru jusqu'à être vraiment convaincu de mon talent.
Par pure coïncidence Black Tiger habitait non loin de chez moi à Angré donc nous faisions chemin ensemble et ce jour là il décida d’emprunter le bus avec moi car il désirait me parler d’un projet.  C'est en route pour la maison, à bord du bus qu'il m'exposa son projet artistique, former le groupe de Hip hop/Rnb ivoirien qui pourra dépasser nos frontières afin d'être connu dans le monde entier; et la réalisation de ce exploit passerait par une équipe compétente, talentueuse et déterminer. Ainsi mon ami a sollicité mon adhésion à son gbonhi (groupe), suite à sa proposition j'ai accepté son idée car c'était l'opportunité pour moi de réaliser mon rêve d'artiste et en équipe l'union fait toujours la force.
MYSTER J.I.

MJ PARANO

lundi 19 janvier 2015

Mémo #004

            Avec le soleil dévastateur à mes côtés, le groupe commençait déjà à prendre forme. Il me fallait maintenant me diriger vers un autre cap, un autre monstre, un qui serait sans aucun doute plus difficile à convaincre que le premier. Je suis plutôt du genre à cerner une personne après 3 minutes de conversation avec elle, mais avec lui ce n’était pas le cas. Il avait un genre de voile qui m’empêchait d’aller plus loin que ce qu’il voulait bien me laisser voir en lui, une dose de mystère que je ne saurai dissiper. Résultat je ne connaissais ni ses motivations ni ses freins. Je ne pouvais donc pas m’en servir pour le faire adhérer à ma proposition, et ça c’était pour moi un réel problème. Mais il me le fallait dans le groupe et cela peu importe les obstacles à franchir, je devais élucider ce mystère.
            Il répondait au nom de Jules, jeune homme de taille moyenne dont je ne savais absolument rien. Le seul point commun entre lui et moi était le fait qu’on était dans la même classe. Ma situation était compliqué, mais bon si j’ai réussi à convaincre Daniel, il n’y avait pas de raison que je n’y arrive pas avec jules. Assez réfléchis il fallait que je me lance, la réflexion entraine l’inaction et moi il me fallait agir. Un après midi en fin des cours je décidai de lui parler :
Moi : yo man c’est comment !
Lui : yo mec, ça roule et chez toi !
Moi : ça peut aller, dit t’aime la musique ?
Lui : oui j’aime bien, comme tout le monde.
Moi : tu t’es déjà imaginer en faire ?
Lui : comme tout le monde, on a tous déjà rêvé de faire de la musique.
Moi : t’as jamais voulu aller au-delà du rêve ?
Lui : Au-delà du rêve ? Genre faire de la musique pour de vrai ?
Moi : ouais, tu t’es déjà imaginé être sur une scène, qu’est ce qui t’empêches d’y être réellement
Lui : euh, je ne voyais pas vraiment les choses sur cet angle.
Moi : j’aimerais bien te faire voir les choses sous cet angle.
Lui : Pourquoi ?
Moi : je veux te faire intégrer mon groupe de rap.
Lui : Pourquoi ?
Moi : Pourquoi pas ?  Donne-toi une chance de réaliser ce petit rêve de musique qui t’a hanté à un moment de ta vie.
Lui : mais pourquoi avec toi et ton groupe ?
Moi : parce que moi et mon groupe croyons en toi et c’est ça l’essentiel.
Lui : pas faux, d’accord, j’aime bien les défis, on verra bien où l’aventure nous mènera.
Moi : t’inquiètes man, on ira au bout du chemin.
            Ça y est, le groupe prend forme, j’ai le soleil dévastateur et le soleil mystérieux, bientôt ce sera l’ère des SUN MONSTERS…
BLACKY BAD BOY

BLACK TIGER

mercredi 14 janvier 2015

Mémo #003 Inside Dwiiz

Monsieur Madame bonjour !
Ici le soleil dévastateur mentionné dans le mémo précédent. C’est avec une grande joie que je vais partager avec vous ma rencontre avec mon frère Blacky Bad Boy alias Black Tiger. Tout d’abord, je voudrais vous parler de lui avant son approche car lui et moi étions dans la même classe. C’est-à-dire des camarades dans son sens littéraire et non pas encore des amis jusqu’à ce qu’il vienne me proposer de faire partir de son groupe de rap qu’il avait l’intention de créer dans un futur très proche.
De par mon jugement, Patrick « Blacky Bad Boy » était un élève assidu, intelligent, plutôt cool et aussi philanthrope sans oublier qu’il montrait sans même le vouloir son amour pour le Rap. En conclusion c’était quelqu’un de bien. Donc son approche vers moi était en quelque sorte une béatitude pour moi cependant l’idée qu’il venait d’énoncer s’avérait complexe pour moi. Car franchement dit, de vous à moi quelqu’un qui était soit disant un taciturne, frimeur, réservé, le voyez vous devenir un monstre du rap ? Moi-même qui suit entrain de vous relater les faits était sidéré de le voir me faire une telle proposition. Mais comme le dit l’adage l’appétit vient en mangeant car c’est en dansant qu’on devient grand danseur donc c’est tout à fait logique qu’en rappant je deviendrai surement un gros monstre du rap, alors pourquoi ne pas me jeter à l’eau parce que l’effort fait des forts. Comme dirait un sage Anglais : from nothing to something qui veut dire en français : partir de rien pour devenir quelqu’un, tels que Steve Jobs, Cristiano Ronaldo, Didier Drogba, Jean Claude Van Damme…
J’ai bien réfléchi puisque je n’avais rien à perdre, bien au contraire j’avais tout à gagner alors je lui répondis par un OUI sans aucune hésitation.
Voilà comment j’ai été séduit par son projet pertinent et ce fut le début de l’ère des SUN MONSTERS (Monstres Soleil). De mon côté c’était fait, il lui fallait trouver un autre monstre soleil. Je lui fis confiance, car je savais qu’il avait les qualités de pouvoir dénicher un autre moi qui ne me ressemblerait pas forcément mais qui avait au moins les capacités pour rejoindre le groupe
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Dwiiz Dhanilfa Nugo Iyib
La Legende Dwiizie

dimanche 11 janvier 2015

Memo #003

Ces deux soleils mis ensemble brilleraient surement de 1000 flammes avec assez de forces pour faire trembler le rap ivoire. Mais ils étaient tous les deux très différents l’un était timide avec un potentiel énorme et l’autre était plutôt mystérieux du genre réservé. Leur différence m’arrangeait, il me les fallait tous les deux dans le groupe. Cependant il y’avait un problème, je ne les avais jamais vu rapper. Je ne savais même pas si c’était le genre de musique qu’ils aimaient, mais contrairement à tous ceux que j’avais déjà entendus dans ma recherche de monstres, ils étaient les seules qui étaient de véritable monstres. Et cela je le sentais sans même avoir besoin qu’ils rappent. Compte tenu de leur différence je ne pouvais pas les approcher tous les deux ensembles, il fallait que je les vois séparément.
            Le premier soleil auquel je me suis attaqué était le timide avec le potentiel énorme, son nom était Daniel, mais il se faisait appeler par tous « Malingbè » en référence à son attitude : il aimait bien faire le malin. Je me demandais quelle technique d’approche utiliser pour qu’il accepte mon idée. Tout bien réfléchi, je ne pouvais pas simplement me rendre devant lui et dire « Salut Daniel, je veux créer un groupe de rap qui surpassera tous les autres groupes et je veux de toi dans ce groupe ». Il m’aurait certainement pris pour un fou, ambitieux, rêveur et prétentieux. Mais bon c’est exactement ce que je fis :
Moi : Salut Daniel, comment vas-tu ?
Lui : Bien et toi ?
Moi : tout va pour le mieux man, j’ai une proposition à te faire.
Lui : ah bon ! J’écoute.
Moi : je veux créer un groupe de rap qui surpassera tous les autres groupes et je veux de toi dans ce groupe.
Lui : un groupe de rap et moi ? Je ne suis pas vraiment sûr de pouvoir le faire
Moi : ce qui signifie que t’es pas vraiment sûr de ne PAS pouvoir le faire. On est sûr de rien tant qu’on ne vit pas l’expérience. Pourquoi ne pas juste te lancer et ensuite on jugera du résultat.
Lui : mais pourquoi moi, ici c’est le Lycée classique, il y’a un tas de rappeurs, alors pourquoi moi.
Moi : Dis moi juste oui et dans quelques années quand on sera en concert je répondrai à ta question devant toute la foule.
Lui : Ok je te suis…
            Ça y est, je venais d’avoir le soleil dévastateur, maintenant il me restait à atteindre le soleil étrange, le mystérieux…
La légende Dwizzy et Black Tiger
BLACKY BAD BOY
BLACK TIGER